POEME1:MA FORTUNE
Etat garnit de fieffé corrupteur
Le peuple rumine sans cesse vengeance
L’Homme de 45
Le cœur entrain à la nostalgie d’avant 90
Le contribuable sans radis
Au quotidien, le visage râpé par l’astre mâle
Dont la jeunesse occise par tes dirigeants
Pratique avec eux l’amour abominable
Tes filles au monde deviennent filles de joie
Ha Dieu,
Regarde la blêmeur sur ces jeunes visages
Entouré de bourreaux à l’apparence impavide
Les contraignant à négocier la liberté de penser
Ces costars au rire tonitruant
Dont l’écho infeste le pays
Telle une phtisie
A vous gouvernements:
Qui tel des buprestes allongent ma fortune
Et me meuvent de tristesse.
Au faîte on ne peut aller plus haut,
Pourquoi fertiliser l’ignorance
Cette ignorance qui engendre l’ivresse intellectuelle
Sous vous déjà il est masure
Crapule au regard aimanté par les biens populaires
Bientôt le retour au silex
C’est vrai;
Vu la misère naissant d’un horizon sans cesse élargi
Au cœur de tes enfants disparaît l’espoir
Tel l’astre du jour au crépuscule
A toi ma terre ;
A cause d’eux,
Tu te vois cueillir tes fruits Sans être engraissé
Confiant au vent tes feuilles
Manquant de quoi produire l’humus fertilisant
Ha, forme féminine à la poitrine opulente
Si tes fruits mûrs n’avaient pas ce poison en eux;
Peut-être serais-tu ce colatier
Même tes fils te rejettent
Ils préfèrent quitter cette verdure au parfum hideux
Toi devenu terre piteuse
Grand malade dont la pourriture coule sans cesse de pu
Apode tu es devenu
Entend la mélodie langoureuse de cette jeunesse éprise
De l’occident ;
S’asseoir au pavillon de tes oreilles d’incube
Vivrais-je assez longtemps pour te voir éblouir ces
Oiseaux voraces;
Pour te voir fumer ces immondices qui bradent au NORD tes fruits
Pour te voir illuminer cette noirceur quotidienne.
peters@h@